Créer est un processus très courageux ! Car quand elle sort de vous, votre création, c’est comme si c’était vous. Vous la considérez comme vous vous considérez intérieurement : critiquable et perfectible. Je vois le même syndrome de l’imposteur chez les entrepreneur.e.s que j’accompagne : au début, parler de sa boite est comme parler de soi, on ne voit que ses défauts…
1. Mettez votre focus sur vos qualités et ce qui vous rend unique, car votre syndrome de l’imposteur ne le fera pas
Notre cerveau est une sacrément vieille machine qui nous a amené.e.s jusqu’ici en nous permettant de survivre. Et pour survivre, il vaut mieux voir venir les dangers en premier. C’est encore plus vrai pour les femmes de qui dépendait la survie de l’espère !
Alors n’oubliez pas que votre vieille machine dans la tête n’ira pas chercher d’elle-même vos qualités et ce qui vous rend unique. Elle va plutôt aller regarder ce qui ne va pas et va nourrir votre syndrome de l’imposteur.
Si vous avez un doute sur vos qualités, je vous invite vivement à demander à votre entourage (ami.e.s, famille, aussi ancien collègues,…) ce qu’ils pensent de vous ! Et notez le quelque part, cela pourra vous resservir pour les jours où votre syndrome de l’imposteur prendre de la place dans votre tête…
2. Posez-vous les bonnes questions, de celles qui ouvrent des portes !
Éviter les questions qui nourrissent votre syndrome de l’imposteur
Halima, coache également dans le parcours le Chemin des Happypreneurs, nous présente comment elle est sortie de son syndrome de l’imposteur…
Elle nous dit :
« Au début, tout se mélangeait autour de ces questions
- Ai-je le droit ou pas ?
- Suis-je suffisamment qualifiée ?
- Combien mes séances valent-elles ?
- Est-ce juste de se faire payer même si je n’arrive pas à emmener la personne là ou elle veut aller ?
- En quoi suis-je meilleure que d’autres ?
J’avais du mal à me sortir de mon syndrome de l’imposteur. Cela vous parle ?«
Tourner le regard vers un questionnement inspirant, qui vous donnera toute légitimité à servir vos clients…
J’ai eu le même cheminement qu’Halima, nourri d’après moi par un regard très technique du métier du coach (nous avons appris dans la même école). Le métier de solopreneur est d’autant plus exigent que tout repose sur nous !
Quelques exemples de questions :
- De quoi mes client.e.s ont-ils besoin ?
- Comment puis-je les amener où ils ont envie d’aller ?
- Comment ai-je envie d’exprimer mon unicité ?
- Quelles sont les thématiques que j’ai déjà traversées et sur lesquelles je peux accompagner facilement les autres ?
- Quel est le prix de la transformation que je leur propose ? Combien cela leur couterait de ne pas y arriver ?
Plus les questions sont tournées vers vos client.e.s et non plus vers vous, plus vous contactez vos ressources et vous protégez du syndrome de l’imposteur.
Je vous invite à me partager vos réponses en commentaires pour que nous puissions échanger sur ce sujet tellement important !
3. Montrez qui vous êtes, n’essayez pas de jouer un rôle
Il semblerait qu’on passe nos vies à jouer des rôles… Moi j’ai choisi de ne plus en jouer (du tout!). Donc quand je suis coache, je suis toujours Noémie. Je ne joue pas un rôle, je reste connectée à qui je suis, et donc à toute mon histoire et à toutes mes ressources !
C’est ce que nous dit aussi Halima (CoNaiSSens) : « Oui je suis en phase et alignée , certains diront même un peu perchée mais clairement légitime ! » J’aime cette idée d’être tellement alignée qu’on en devient…perchée selon les termes d’Halima. Pourquoi devrions-nous nous baisser pour être compris.e ou accepté.e ? Mieux vaut se percher et créer depuis cette hauteur !
Alors nous aurons la chance de créer des choses uniques, connectées à qui nous sommes.
Découvrez cet article complémentaire : L’affirmation de soi : pourquoi vous devriez toujours exprimer qui vous êtes
En conclusion, le syndrôme de l’imposteur est une construction mentale qui nous empêche de briller
Je vous invite à en sortir très vite dans la création de votre entreprise, cela vous permettra de développer le projet qui vous ressemble et dans lequel vous serez à votre juste place !
Pour aller plus loin…
Si vous n’y arrivez pas seul.e, c’est que vous avez besoin d’être aidé.e dans ce processus. Prenons rendez-vous pour une première rencontre offerte afin de cerner vos problématiques et de pouvoir répondre à vos questions !
Je vous invite à poursuivre votre lecture avec cet article : 3 conseils pour croire en soi pour réaliser ses rêves ?
